Le STTP a toujours eu à coeur de distribuer les chèques du gouvernement, qui font partie intégrante du filet de sécurité sociale. Ainsi, les retraités et les personnes à faible revenu ne subissent pas les contrecoups d’une grève ou d’un lock-out.
Malgré les hélicoptères, et les briseurs de grève, l’employeur est incapable de livrer la marchandise.
La société perd rapidement toute la sympathie du public et, elle a besoin de prouver quelle peut fournir un service postal.
Elle mise tout sur la remise des chèques aux ainés du pays.
Les personnes âgées se rendent aux centres de distribution spéciaux et se retrouvent devant un chaos épouvantable.
Monsieur interviewé :
« Qui aurait pu dire qu’à mon âge, à 74 ans, je devrais attendre en ligne pour mon chèque de pension? Quel genre de loi est-ce qu’on a ici? »
Elles attendent des heures.
Certaines journées, le mercure grimpe jusqu’à 35 degrés Celsius.
Le pire, c’est qu’elles ne sont pas certaines que leurs chèques sera là.
Monsieur interviewé (André Dupré - facteur) :
« Que je vois des personnes âgées que je connais depuis longtemps en ligne-là, c’est triste à voir. Ça fait des heures qu’ils attendent pour un chèque qu’ils n’auront peut-être même pas parce que les gens n’ont pas toute leur chèque, les chèques ne sont pas toute rentrés dans le centre de distribution. »
Madame interviewée :
« C’est supposé, ils ont dit qu’ils étaient là, pas avant midi, qu’ils ne donnaient pas les chèques avant midi. »
Des attentes prolongées, des chèques qui n’arrivent pas. Bref, les centres de distribution sont un fiasco total.
Monsieur interviewé :
« Nous avons offert de les livrer pour rien. Nous avons dit que nous irions les trier, les livrer pour rien sans paie. Ils ont dit – Non. Ils font attendre tous ces gens-là et, c’est pas juste.
Maintenant que son plan a échoué, Dunstin essaye de jeter le blâme sur quelqu’un d’autre.
Dunstin :
« Il y a 20 autobus de chèques, et vos piqueteurs les tiennent en hottage. »
Parrot :
« Je vous ai dit que nous sommes prêts à livrer ces chèques et nous allons les livrer. »
Dunstin:
« Au nom des retraités, enlevez vos lignes de piquetage. »
Parrot :
« Au nom des retraités, vous ne pensiez pas à ce que vous faites. »
Monsieur interviewé (John Clark – Ont. Coalition Against Poverty) :
« Je pense qu’ils veulent seulement servir leurs clients patronaux, qu’ils veulent utiliser les pauvres et les travailleurs comme un atout. Ils veulent cette épreuve pour blâmer les travailleurs postaux. Ce n’est pas la réalité. »
Vaincue et discréditée, la société fait enfin appel au syndicat.
Employé de Postes Canada interviewé :
« C’est comme ça qu’on fait ça, pas à la manière des briseurs de grève. On va les livrer à la bonne adresse, au bon moment.
Les tactiques de l’employeur ont échoué.