Les gouvernements doivent faire preuve d’initiative dans le domaine de la garde d’enfants

Le Fonds de garde d’enfants a aidé de nombreux membres du STTP à répondre à leurs besoins en matière de garde d’enfants. Il a permis au Syndicat de jouer un rôle de premier plan dans la recherche de solutions innovatrices favorisant la conciliation travail‑famille pour ses membres et pour d’autres travailleuses et travailleurs. C’est un résultat dont nous pouvons tous être fiers, d’autant plus qu’il a renforcé le Syndicat en faisant de la garde d’enfants une question qui concerne l’ensemble de la famille, et non pas uniquement les femmes.

De toute évidence, les initiatives de garde d’enfants mises sur pied par le STTP à Terre‑Neuve‑et‑Labrador et ailleurs ont eu une énorme incidence sur la collectivité. Toutefois, le financement ne permet de résoudre qu’une partie des problèmes. Les résultats obtenus grâce au Fonds de garde d’enfants l’ont montré : il est aussi très important que les gouvernements considèrent la garde d’enfants comme une responsabilité collective.

Et les renseignements suivants le prouvent :

• Le Fonds ne contiendra jamais assez d’argent pour aider tous les travailleurs et travailleuses des postes qui sont parents à trouver des services de garde de qualité et à les payer;
• Dans la plupart des cas, rien dans la convention collective des autres travailleuses et travailleurs syndiqués n’est prévu pour aider les parents à payer le coût des services de garde;
• Les travailleuses et travailleurs non syndiqués n’ont personne pour défendre leur cause en matière de garde d’enfants.

Les gouvernements doivent donc prendre l’initiative dans ce domaine. Pour résoudre la crise provoquée par le manque de services de garde abordables et de qualité, il faut un programme de garde de grande portée financé par l’État.

Oui, les services de garde financés par l’État coûtent cher. Toutefois, les économistes estiment que chaque dollar investi dans des services de garde de qualité rapporte un bénéfice de deux dollars aux enfants, à leurs parents et à la société. Certains diront que nous ne pouvons pas nous payer un tel programme. Le STTP croit au contraire que nous ne pouvons pas nous en passer.