STTP - 2012-10-26 - Vote de ratification de l’unité urbaine (Perspective - novembre 2012)

Vote de ratification de l’unité urbaine (Perspective - novembre 2012)

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Vendredi 26 Octobre 2012
Volume 40 • numéro 2 • novembre 2012
Vote de ratification de l’unité urbaine (Perspective - novembre 2012)

Message du Conseil exécutif national

Consoeurs, Confrères,

Le Conseil exécutif national vous demande de vous prononcer sur le projet de règlement parce que nous croyons qu’une décision de cette importance doit être prise par l’ensemble des membres qui en subiront les conséquences. Il s’agit d’un choix très difficile en raison des dispositions de la loi de retour au travail adoptée par le gouvernement Harper et de la position extrême adoptée par la direction de Postes Canada au cours du processus d’arbitrage, avant son interruption temporaire par les tribunaux.

En effet, la loi de retour au travail prévoit un processus d’arbitrage des offres finales qui impose à l’arbitre nommé par le gouvernement un mandat favorisant nettement l’employeur. De plus, la position adoptée par la direction aggrave la situation. En effet, Postes Canada considère que des dizaines de questions demeurent en litige et celles-ci pourraient toutes se retrouver dans l’offre finale qu’elle remettra à l’arbitre si le processus d’arbitrage se poursuit.

Malgré la justesse de notre position, l’expérience et l’expertise de notre comité de négociation, nous nous trouvons dans une situation très difficile.

 

Mieux vaut négocier que s’en remettre à l’arbitrage

Tout au long du débat sur le projet de loi de retour au travail et après son adoption, le STTP a maintenu qu’un règlement négocié de la convention collective était préférable à une décision imposée par un arbitre. Nous savons, d’expérience, à quel point il peut être dangereux de mettre notre avenir entre les mains d’un tiers qui n’a pas à subir les conséquences de sa décision.

 

L’employeur a accepté de tenir des discussions

Après la décision de la cour fédérale du 8 août dernier récusant l’arbitre Dufort, la Société s’est rendue compte que le processus pourrait prendre encore plusieurs mois, et elle a accepté de reprendre les discussions avec le Syndicat. Après plusieurs semaines de pourparlers difficiles, nous avons été en mesure de conclure une entente. Cette entente comporte des changements négatifs, mais elle protège les membres contre certains des reculs les plus dévastateurs proposés par la Société dans l’offre qu’elle avait soumise en juillet dernier.

Ensemble, nous devons faire un choix difficile : soit nous choisissons d’accepter l’entente, qui comporte des changements négatifs, mais qui nous protège contre des reculs encore plus néfastes, soit nous laissons un arbitre nommé par le gouvernement décider de notre avenir.

La majorité des membres du Conseil exécutif national sont convaincus que l’arbitre pourrait imposer une convention collective comportant des changements qui auront des conséquences encore plus négatives sur notre régime de retraite, nos avantages sociaux et notre sécurité d’emploi. C’est pourquoi nous vous recommandons de voter OUI pour nous autoriser à signer le projet de règlement.