Les incendies de forêt ont encore une fois frappé l’Ouest du pays cette année et les menaces sont toujours présentes dans les collectivités au pays. Ces situations minent la qualité de l’air, ce qui peut rendre le travail physique plus laborieux dans les semaines à venir pour les travailleuses et travailleurs des postes.
De plus, les personnes qui souffrent de problèmes respiratoires pourraient être particulièrement plus à risques et devront porter une attention particulière à la situation.
Suite aux nombreux feux de forêt qui ont fait rage ces dernières années, Postes Canada et le STTP ont mis en place une Politique fonctionnelle sur la qualité de l’air, notamment pour les travailleuses et travailleurs des postes qui effectuent la livraison à l’extérieur.
La politique fontionnelle de la qualité de l’air (T550083), qui est disponible sur le site intraposte de Postes Canada, prévoit la mise en place d’une Équipe d’évaluation qui est composée de membres de la gestion et de membres du Comité local mixte de santé et sécurité au travail (CLMSST). Pour les emplacements comptant 19 employés et moins, l’équipe d’évalution sera composée de représentants de l’employeur et d’un représentant des employés en santé et sécurité.
C’est l’équipe d’évaluation locale qui, via le portail du gouvernement du Canada, https://meteo.gc.ca/airquality/pages/index_f.html, évaluera les actions à prendre en fonction de la Cote air santé (CAS) et de la situation du moment.
Dès que la CAS indique une cote de 7 (risque élevé) et plus, sur une échelle de un à 10 et plus, le processus de consultation et de décision sera mis en place. Cette procédure comprend six étapes différentes pour assurer une communication adéquate entre les parties. Les étapes sont :
1) Détecter
2) Réunir
3) Évaluer
4) Décider
5) Communiquer
6) Surveiller
Malgré ce qui précède, si vous jugez que la qualité de l’air, peu importe l’indice enregistré, rend votre travail dangereux, vous pouvez en tout temps exercer votre droit de refus, selon la clause 33.13 de la convention collective pour les membres de l’unité urbaine et le Code canadien du travail (art 128 de la partie II) pour les membres FFRS.
Discutez de ces situations avec vos représentantes et représentants en santé et sécurité ou vos représentantes et représentants du comité local mixte de santé et de sécurité.
Déclarez tout incident ou tout malaise lié à la qualité de l’air, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Une enquête doit alors être menée par le superviseur, en présence d’une représentante ou d’un représentant syndical.
Solidarité,
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