STTP - 2019-03-15 - Le STTP condamne l’attentat terroriste en Nouvelle-Zélande

Le STTP condamne l’attentat terroriste en Nouvelle-Zélande

Partager

Vendredi 15 Mars 2019
2015-2019/513

Le massacre de fidèles survenu aujourd’hui dans deux mosquées de la ville néo-zélandaise de Christchurch a été décrit par le commissaire de police du pays comme étant une « attaque odieuse et sans précédent, » qui constitue une attaque terroriste aux fins de l’enquête.

Il est clair qu’on ne peut que décrire comme un acte de terreur le meurtre de 49 personnes réunies dans un lieu de culte, et les blessures infligées à 48 autres, mais il serait naïf de croire qu’il s’agit d’un événement isolé. Les événements survenus à Québec, à Charleston, à Pittsburgh, à Finsbury Park et à bien d’autres endroits n’ont rien de surprenant, à part le fait que le monde continue d’être sidéré par ces attaques.

Quelques heures à peine après la fusillade, un sénateur australien de l’extrême droite a affirmé que l’immigration des personnes de confession musulmane était responsable de l’attaque terroriste de Christchurch en Nouvelle-Zélande.

Nous aimerions bien pouvoir décrire cet homme comme une anomalie ou un cinglé de la droite, mais il fait partie d’un très grand nombre de politiciens qui font de la propagande anti-immigration, anti-réfugiés et islamophobe, et dont les paroles sont chères aux adeptes de la suprématie blanche.

La montée constante de l’islamophobie et de la violence dirigée contre les personnes réfugiées ou immigrantes partout dans le monde est inacceptable. Il faut renverser la situation. Il nous incombe à tous de travailler ensemble pour mettre fin à l'extrémisme.

Nous ne pouvons plus nous taire devant les actes d’intolérance ou de violence commis contre nos semblables. Le fait de ne pas condamner l’islamophobie et les propos anti-immigrants lorsque survient un acte de terreur nous rend complices de la violence. La façon dont nous traitons les autres a des conséquences, même si ce n'est pas nous qui avons le doigt sur la gâchette.

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes et ses 50 000 membres condamnent cet acte de terrorisme et offrent leur soutien et leur compassion à la communauté musulmane de Christchurch. Nous condamnons aussi avec la plus grande fermeté ceux qui font la promotion de l’islamophobie et de la violence contre les immigrants et les réfugiés.

En ce moment de tristesse, nous allons continuer de revendiquer une société qui fait une place à tous et à toutes pour y vivre en paix et dans le respect. Nous ne tolérerons pas les actes meurtriers, et nous allons continuer de combattre la haine et la violence.

Nos membres pleurent les morts et souhaitent témoigner leur empathie aux proches et à la collectivité. Nous souhaitons un prompt rétablissement aux personnes blessées et offrons nos condoléances aux familles et à tous ceux et celles qui pleurent un ami ou un proche.

Solidarité,

George Floresco
3e vice-president national (2002-2019)