STTP - 2024-08-02 - Le STTP dépose des avis de différend

Le STTP dépose des avis de différend

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Vendredi 2 Août 2024

Aujourd’hui, vendredi 2 août, le Syndicat a déposé deux avis de différend auprès du ministre du Travail, Steven MacKinnon. Le Conseil exécutif national n’a pas pris cette décision à la légère. Les parties négocient depuis novembre dernier, mais peu de progrès ont été réalisés sur les principaux enjeux du Syndicat. L’employeur ne nous a donné aucun signe qu’il abandonnera ses demandes de reculs importants ni ses demandes visant à accroître les mesures en faveur d’une main-d'œuvre à deux niveaux. En outre, l’employeur n’a pas encore présenté d’offre salariale.

En déposant des avis de différend pour l’unité urbaine et l’unité des FFRS, le Syndicat passe à l’étape suivante et demande au ministre du Travail d’aider les parties à dénouer l’impasse des négociations.

Que faudra-t-il pour faire avancer les négociations?

Dès le début des négociations, l’employeur a déclaré qu’il ne souhaitait pas rétablir sa compétitivité « sur le dos des travailleuses et travailleurs des postes ». Mais comme en témoigne la liste de reculs et de changements encore sur la table, l’employeur agit à l’opposé de ses déclarations. Nous ne sommes pas convaincus du sérieux de l’employeur à ce sujet.

Il existe des solutions pour faire avancer les négociations. L’employeur doit renoncer à ses reculs et se présenter à la table avec de vraies solutions qui contribueront à la croissance de l’entreprise et à l’amélioration des conditions de travail, et qui assureront le maintien de bons emplois et d’avantages sociaux de qualité.

Le STTP reste déterminé à parvenir à une entente négociée. Avec l’aide de la conciliatrice ou du conciliateur, les négociatrices et négociateurs du Syndicat continueront à faire tout leur possible pour y parvenir.

Prochaines étapes

Conformément au Code canadien du travail, des délais stricts doivent être respectés avant que le Syndicat n’obtienne le droit de grève ou que l’employeur n’obtienne le droit d’imposer un lock-out :

  • Le ministre du Travail dispose de 15 jours pour nommer une conciliatrice ou un conciliateur.
  • Une fois que cette personne a été nommée, le processus de conciliation doit durer au moins 60 jours.
  • À la fin de la période de conciliation de 60 jours, il y a une période de réflexion de 21 jours.
  • Après la période de réflexion, le Syndicat ou l’employeur doit fournir un préavis de 72 heures avant de pouvoir débrayer ou imposer un lock‑out. De plus, le Syndicat doit tenir un vote et obtenir l’appui de ses membres en faveur de la grève.

À l’heure actuelle, il nous reste de nombreuses étapes à franchir et au moins 81 jours avant de pouvoir déposer un préavis de grève.

Au cours des semaines et des mois à venir, nous devons tous faire notre part pour que Postes Canada sache clairement que nos négociatrices et négociateurs peuvent compter sur notre soutien inconditionnel.

N’oubliez pas que nous avons la force du nombre : nous sommes 55 000, et ensemble, rien ne pourra nous arrêter! 

Les parties poursuivent leurs discussions à la table de négociation. Pour obtenir des mises à jour sur les négociations et d’autres nouvelles du Syndicat par courriel, abonnez-vous à Somm@ire : www.sttp.ca/fr/sommaire-sttp.

Solidarité,

 

Jan Simpson
Présidente nationale