« Ne jamais sous-estimer le pouvoir d’une femme. Le monde est en feu, et nous brûlerons.
Mais nous nous relèverons, et nous atteindrons nos buts. » – Megan Whitfield
Ce ne sont-là que quelques-unes des caractéristiques de Megan Whitfield, car elle était beaucoup plus que cela. Le vide laissé par son décès ne sera jamais entièrement comblé, ni au STTP ni au sein du mouvement syndical.
Megan a commencé à travailler à Postes Canada en 1998. Elle était commis des postes à l’établissement de traitement des lettres du Centre-Sud à Toronto. Elle est vite devenue déléguée syndicale, puis représentante en santé et en sécurité et finalement déléguée syndicale en chef. En 2014, elle est devenue la première femme noire élue présidente de la section locale de Toronto, la plus grande section locale du pays. Diriger une grande section locale n’est jamais facile, mais Megan l’a fait avec ténacité, professionnalisme et intégrité. Elle était une dirigeante dynamique et audacieuse qui était au premier rang des luttes pour l’équité salariale, la santé et la sécurité, les effectifs à plein temps et le respect au travail.
En plus de défendre les droits des travailleurs et travailleuses des postes, Megan comprenait la nécessité d’un mouvement syndical fort, uni et actif qui prend fait et cause pour tous les travailleurs et travailleuses. Elle représentait le STTP au sein du comité exécutif de la Fédération du travail de l’Ontario, où elle occupait la vice-présidence à l’équité. Elle travaillait de concert avec nos alliés, dont ACORN, dans sa lutte contre la pauvreté, et elle appuyait notre campagne commune visant la création d’une banque postale destinée à favoriser l’inclusion sociale et financière.
Infatigable, elle s’est illustrée par sa ténacité dans la lutte contre le racisme, le sexisme et l’intolérance. Elle a défendu haut et fort la nécessité, pour le mouvement syndical, de se doter d’un leadership reflétant une diversité accrue. Elle a longtemps siégé au conseil du chapitre canadien de la Coalition of Black Trade Unionists (CBTU). De plus, elle a été membre du comité régional des femmes de la CBTU et de son comité statutaire international. Elle a aussi siégé au Comité national des droits de la personne du STTP.
Très nombreux étaient ceux qui l’admiraient pour son engagement et sa bravoure à défendre les droits des travailleurs et travailleuses et la justice sociale. Son œuvre extraordinaire doit se poursuivre, et nous devons le faire en continuant la lutte pour un traitement juste et équitable de tout le monde.
En cette période de grandes difficultés, nous adressons nos pensées aux proches de Megan.
Solidarité,
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