John Hamilton, porte-parole de Postes Canada, n’en démord pas. Il tente encore de minimiser tout le sérieux du dossier de l’équité salariale touchant les FFRS. Est-ce de cette façon que Postes Canada entend régler ce litige?
Postes Canada se plaît à faire des déclarations trompeuses dans les médias. Le 13 août dernier, le service de nouvelles de la CBC a attribué à John Hamilton les commentaires suivants :
Les FFRS peuvent gagner autant que leurs homologues en milieu urbain.
« Le syndicat a adopté cette position dans le cadre des négociations; il s’agit d’une position de négociation, mais elle n’est pas vraie. »
Bien que les deux positions visent des conventions collectives distinctes, M. Hamilton déclare qu’en fin de compte, tout dépend de la taille de l’itinéraire.
« Parmi les factrices et facteurs ruraux et suburbains, certains peuvent gagner autant sinon plus que leurs homologues en milieu urbain; tandis que pour d’autres, il s’agit davantage d’un travail à temps partiel parce qu’ils travaillent en région vraiment rurale. »
M. Hamilton a déclaré que les FFRS dont l’itinéraire est court gagnent moins parce qu’ils travaillent moins d’heures.
« Les FFRS ont de bons avantages et un bon régime de retraite. » Et ces conditions ne feront que s’améliorer grâce aux changements que Postes Canada a proposés dans le cadre de la troisième ronde de négociations, qui est en fait la plus récente.
Postes Canada doit cesser de vouloir déformer la vérité à propos de l’équité salariale. Le fait est que, de façon générale, les FFRS gagnent beaucoup moins que les factrices et facteurs en milieu urbain. Postes Canada doit se présenter à la table de négociation avec le mandat de corriger cette injustice une bonne fois pour toute.
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