STTP - 2014-04-09 - Protéger le régime de retraite à prestations déterminées

Protéger le régime de retraite à prestations déterminées

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Mercredi 9 Avril 2014
2011-2015/262

Dans sa lettre du 17 février dernier, le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) du gouvernement fédéral, en réponse à notre lettre du 29 janvier, disait ce qui suit :

« La Société canadienne des postes (SCP) a proposé récemment de tenir une réunion des agents négociateurs et de représentants du Conseil consultatif des pensions pour discuter de l’allègement des règles de capitalisation, des projections financières du Régime par suite d’un tel allègement et du rôle d’administrateur de la SCP. »

 

Un intérêt commun

Cette réunion s’est tenue à la fin mars. Et nous étions tous là, tous les agents négociateurs représentant des personnes cotisantes : Association des officiers de Postes Canada (AOPC), Association canadienne des maîtres de poste et adjoints (ACMPA), Syndicat des employés des postes et communications (SEPC-AFPC) et nous. Il y a avait aussi deux personnes du BSIF.  Nous étions tous là parce que nous avons le même intérêt, c’est-à-dire protéger le régime de retraite à prestations déterminées.

 

Nous devons continuer à travailler ensemble 

Comme nous l’avons vu dans les derniers mois, Postes Canada discute et négocie directement avec le gouvernement Harper concernant le régime de retraite. Par les différentes lettres que nous avons envoyées  à la surintendante des institutions financières, nous avons réussi à obliger Postes Canada à discuter avec nous.

Nous faisons front commun pour éviter que Postes Canada négocie directement et individuellement avec chacun des agents négociateurs et qu’elle nous impose, avec l’aide du gouvernement Harper, un régime à cotisations déterminées.

 

Nous ne pouvons pas attendre 2017

Quand le congé de paiements a été accordé à Postes Canada, certains ont poussé un soupir de soulagement, pensant que tout irait bien. Mais attention, un régime de retraite déficitaire qui ne reçoit aucun paiement dans un contexte où le taux d’escompte à long terme ne varie pas beaucoup est une bombe à retardement. Dans les faits, nous ne pouvons pas attendre 2017. Nous devons aller de l’avant dès maintenant et tenir les discussions et prendre les décisions qui s’imposent. Et cela, nous devons le faire ENSEMBLE!

Solidarité,
Denis Lemelin
Président national (2008-2015)