Consœurs, Confrères,
Cette année, les périodes de canicules ce sont manifestées beaucoup plus tôt dans certaines régions à travers le pays. Cette situation est certainement accueillie avec un grand optimisme suivant la période sombre connue cet hiver avec le virus et ses variants plus contagieux. Bien que notre attention soit portée en grande partie vers la COVID-19, nous devrons tout de même composer avec les différentes conditions difficiles, dont les périodes de chaleurs qui se pointeront à l’horizon.
Pour un deuxième été de suite, nous devrons non seulement composer avec la chaleur, mais également avec l’équipement de protection individuelle (EPI) afin de contrer le virus tant et aussi longtemps que l’Agence de la santé publique du Canada l’exigera.
Prenez les précautions qui s’imposent autant avec la chaleur qu’avec vos EPI pour contrer le virus, et encouragez vos consœurs et confrères de travail à faire de même.
Ralentir la cadence. Le corps ne peut donner le meilleur de lui-même lorsqu’il fait très chaud.
Prendre toutes les pauses prévues à la convention collective, si possible à l’abri de la chaleur. Essayer de terminer sa journée de travail le plus rapidement possible n’est pas la solution.
Boire beaucoup d’eau pour empêcher le corps de se déshydrater. Éviter le café et les boissons énergisantes qui tendent à déshydrater le corps.
Utiliser une lotion solaire. En avoir avec soi et en appliquer toutes les 20 à 30 minutes. Les coups de soleil limitent la capacité de refroidissement du corps.
Porter un chapeau et des vêtements légers.
S’assurer d’avoir avec soi son EPI contre la COVID-19 (masque, désinfectant à main, gants au besoin, etc.)
Se laver ou se désinfecter les mains fréquemment.
Maintenir le taux de sel nécessaire au corps. Les gens qui suivent un régime sans sel devraient consulter leur médecin. Éviter les aliments à haute teneur en protéines, par exemple les viandes et les légumineuses. Ces aliments augmentent la perte d’eau et la chaleur du corps.
Crampes de chaleur
Signes caractéristiques : spasmes musculaires, transpiration prononcée, soif extrême, nausées, peau froide et moite.
Épuisement dû à la chaleur
Signes caractéristiques: transpiration, état de faiblesse, peau froide et moite, tension artérielle faible, désorientation, vomissements.
Coup de chaleur
Signes caractéristiques : faiblesse, maux de tête, peau très chaude et sèche, pupilles dilatées, mauvaise odeur corporelle, élévation brusque de la température, pouls rapide et irrégulier, tension artérielle élevée, délire, coma.
La réglementation fédérale ne traite pas de l’exposition à la chaleur. Si vous jugez qu’il est dangereux de travailler en raison de la chaleur, vous pouvez exercer votre droit de refus. Comment? Informez votre superviseur et votre déléguée ou délégué syndical que vous désirez exercer votre droit de refus, aux termes de la clause 33.13 pour les membres de l’unité urbaine. Pour les FFRS et les membres des unités du secteur privé, vous pouvez exercer votre droit de refus en vertu des dispositions appropriées à la partie II du Code canadien du travail.
Déclarer tout incident ou tout malaise dû à l’exposition à la chaleur. Une enquête doit alors être menée par le superviseur en présence d’une représentante ou d’un représentant syndical.
Comme toujours, si vous ressentez des symptômes qui s’apparentent à la COVID-19, signalez-le immédiatement à une représentante ou un représentant de l’employeur ainsi qu’à une représentante ou un représentant du STTP. Prenez sans délai les dispositions nécessaires auprès de la santé publique pour passer un test de dépistage de la COVID-19.
Solidarité,
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