Postes Canada nous a remis aujourd’hui ses premières offres globales pour l’unité urbaine et pour l’unité des FFRS. En refusant d’établir un taux de salaire horaire pour les FFRS et de leur accorder l’équité avec les travailleuses et travailleurs urbains, Postes Canada ne respecte pas les exigences les plus fondamentales des FFRS. L’offre visant l’unité urbaine ne comprend aucune amélioration réelle. De plus, elle contient des reculs importants et des hausses salariales inférieures au taux d’inflation.
Les principales propositions patronales sont décrites ci-dessous. Des renseignements plus détaillés vous seront transmis dans des bulletins à venir.
Unité urbaine : Convention collective d’une durée de quatre ans. Aucune augmentation la première année; 1,0 % pour chacune des trois années subséquentes. Montant forfaitaire de 1 200 $ pour les travailleuses et travailleurs à plein temps, de 600 $ pour ceux à temps partiel et de 300 $ pour les travailleuses et travailleurs temporaires admissibles. L’indemnité de vie chère est versée si le taux d’inflation atteint plus de 8 % au cours des trois dernières années de la convention collective.
Les travailleuses et travailleurs qui font partie des classes d’emplois VHE-9, MAM-10, MAM-11 et EL-5 auront droit à un rajustement unique de 0,50 $ l’heure au 1er janvier 2017. Ce rajustement est réduit de 0,05 $ pour chaque année qu’il leur reste avant d’atteindre le taux maximum de l’échelle de salaire.
FFRS : Pas de taux de salaire horaire. Ajout de nouvelles valeurs d’activités, augmentation des valeurs d’activités existantes et augmentation des paiements à la pièce, mais à certaines conditions. Modifications des temps de conduite. Réduction de la valeur de tri pour le courrier trié de manière séquentielle. Aucun montant forfaitaire. Aucune indemnité de vie chère. Des milliers d’itinéraires subiront une perte financière.
FFRS : Aucune protection en matière de sécurité d’emploi.
Unité urbaine : Les travailleuses et travailleurs qui deviennent employés réguliers avant la date de signature de la convention collective seront admissibles à la protection du rayon de 40 km lorsqu’ils auront atteint cinq années de service. Ceux qui seront embauchés au moment de la signature ou après cette date devront compter dix années de service pour avoir droit à cette protection. L’offre de la Société est faite sous réserve de l’obtention du droit de ne pas doter les postes vacants.
Unité urbaine et unité des FFRS : Aucun changement au régime de retraite pour les employées et employés actuels. Régime de retraite à cotisations déterminées pour tous les employées et employés réguliers qui seront embauchés au moment de la signature ou après cette date.
FFRS : Pas d’avantages sociaux pour les travailleuses et travailleurs à la retraite.
Unité urbaine : Augmentation, de 35 % à 50 %, du taux de contribution à la partie
« médicale » du Régime de soins médicaux complémentaire pour les travailleuses et travailleurs qui prendront leur retraite le 1er janvier 2018 ou après cette date.
Unité urbaine : Le remboursement maximal pour les soins de restauration majeure augmente de 1 500 $ à 2 000 $. Le barème de soins dentaires de l’année précédente s’applique à compter du 1er avril de chaque année.
FFRS : Le remboursement maximal pour les soins de restauration majeure augmente de 1 500 $ à 2 000 $. Le barème de soins dentaires de l’année précédente s’applique à compter du 1er janvier de chaque année.
Unité urbaine et unité des FFRS : Réduction de la couverture pour la physiothérapie de illimitée à un maximum de 1 250 $ par année, au 1er janvier 2017. Augmentation de la protection pour appareils auditifs à 1 000 $. Augmentation de l’assurance-voyage à l’extérieur du pays de 100 000 $ à 250 000 $. Les FFRS bénéficieront des mêmes protections que celles de l’unité urbaine pour tous les services paramédicaux (acupuncteur, chiropraticien, électrolyse, massothérapeute, sage-femme, naturopathe, ostéopathe, physiothérapeute, podiatre et podologue, psychologue ou travailleur social, orthophoniste et phoniatre) à compter du 1er janvier 2017.
Unité urbaine : Élimination du temps alloué pour se laver les mains.
FFRS : Aucune pause payée pour se laver les mains.
FFRS : Aucun détail au sujet du programme dans la convention collective.
Unité urbaine : Postes Canada rejette la proposition du STTP visant à rétablir le régime de congés de maladie. Elle propose plutôt ce qui suit : Tout recouvrement des paiements en trop est effectué à raison de 10 % du salaire de l’employée ou l’employé par période de paie. Si la documentation requise est reçue dans un délai de 14 jours, il n’y aura aucune interruption de salaire. Si elle est soumise plus tard et que la réclamation est approuvée, l’employée ou l’employé aura droit aux prestations à compter de la première date d’absence. Si aucune entente n’est conclue quant au choix du médecin indépendant, les parties au palier national feront le choix à tour de rôle.
Unité urbaine et unité des FFRS : Le système de localisation GPS ne peut servir à des fins disciplinaires, tout comme les barèmes de temps préétablis pour l’exécution des tâches des groupes 3 et 4 (par exemple Maximo). (Cette disposition fait l’objet d’une entente.)
Unité urbaine et unité des FFRS : L’attribution des congés personnels se fait le 1er juillet de chaque année. Les dispositions de transition assurent qu’il n’y aura aucune perte.
Seul le temps travaillé à titre d’employée ou employé de relève sur appel (ERSA) sera reconnu aux fins de l’ancienneté lorsqu’un ERSA devient titulaire d’itinéraire ou obtient un poste de relève permanent. Aucun changement pour le temps travaillé avant le 1er janvier 2004.
Les itinéraires vacants et les postes de relève permanents seront d’abord offerts par ancienneté aux employées et employés qui travaillent dans un rayon de 75 km de l’itinéraire ou du poste en question, puis, toujours par ancienneté, à tout autre titulaire d’itinéraire ou employée ou employé de relève permanent ayant soumis une demande.
Mode de livraison des colis sept jours sur sept, y compris les fins de semaine, le matin et en soirée. Ce modèle est assorti d’un nouveau titre de poste et d’une nouvelle description de tâches : « Livraison colis temps partiel – relève ». Le modèle assure une plus grande souplesse lorsque le nombre de colis excède la capacité de livraison. Rémunération des heures supplémentaires au taux normal majoré de moitié (1 ½) au lieu du taux double, dans toutes les installations.
Du 1er novembre au 15 février, recours aux travailleuses et travailleurs temporaires pour effectuer la livraison des colis, et ce, sans offrir d’heures supplémentaires aux travailleuses et travailleurs réguliers du groupe 2.
Rémunération des heures supplémentaires au taux normal majoré de moitié (1 ½) au lieu du taux double durant 15 fins de semaine au cours de l’année en plus de la période de pointe allant du 1er novembre au 15 février.
Élimination des dispositions exigeant une répartition équitable du travail de fin de semaine. Élimination du programme d’apprentissage pour le remplacer par un fonds de bourses d’études qui n’offre aucune garantie de rémunération durant la formation.
Réduction du ratio de postes à plein temps de 78 % à 72 % pendant la durée de la convention collective. Les mois de novembre et de décembre sont exclus du calcul.
En maintenant le facteur d’ajustement actuel et en excluant les mois de novembre et de décembre, Postes Canada pourrait fonctionner avec un ratio de postes à plein temps de 62 %.
Mise en place d’une formule de conversion pour créer des postes à plein temps dans les installations lorsqu’une employée ou un employé à temps partiel a atteint un nombre précis d’heures de travail. De même, des postes à temps partiel seront créés lorsque les travailleuses et travailleurs temporaires travaillent au moins 20 heures par semaine durant 46 semaines par année.
Lorsqu’il n’y a pas assez de travail pour les employées et employés temporaires du groupe 1, les heures de l’affectation seront réduites par ordre inverse d’ancienneté.
Augmentation, de 10 % à 30 %, de la proportion d’employées ou employés à temps partiel dans les guichets.
Élimination de l’obligation de maintenir 493 comptoirs postaux. Postes Canada pourrait ainsi supprimer tous ses comptoirs de vente au détail.
Unité urbaine : Augmentation du congé de compassion non payé à 28 semaines.
FFRS : Aucune disposition dans la convention collective.
Unité urbaine : Réduction de la formation en santé et en sécurité de huit (8) heures en classe à deux (2) heures en classe et 1,5 heure de formation numérique. Augmentation de la formation sur les droits de la personne de quatre (4) heures à 5,5 heures.
FFRS : Aucune durée n’est précisée dans la convention collective pour la formation en santé et en sécurité ou la formation sur les droits de la personne.
Unité urbaine : Changements apportés aux dimensions et au poids des envois sans adresse. Augmentation des allocations de temps. Changements aux paiements à la pièce comportant des augmentations et des réductions. Dans l’ensemble, gain pour l’unité de négociation. (Un accord de principe a été conclu à ce sujet.)
FFRS : Aucun changement.
À compter de la première période de paie de 2018, le calendrier de paie des employées et employés à plein temps sera remis à zéro de façon à ce que les employées et employés à plein temps soient rémunérés toutes les deux semaines en arrérages plutôt que d’avance. Une avance unique de deux semaines de salaire leur sera versée pour veiller à ce qu’il n’y ait aucune interruption de salaire. Les employées et employés seront tenus de rembourser cette avance lorsqu’ils recevront leur dernière paie. Ce système de paie est déjà en vigueur pour les employées et employés à temps partiel et temporaires de l’unité urbaine et les FFRS.
Unité urbaine : Les travailleuses et travailleurs embauchés après la date de la signature auront des congés annuels réduits et n’auront pas droit au congé de préretraite.
Postes Canada veut supprimer l’annexe « T », qui favorise l’expansion des services et la récupération à l’interne du travail.
Postes Canada veut former un comité conjoint mandaté de promouvoir des relations du travail harmonieuses, mais à condition que les représentantes et représentants syndicaux croient en l’importance de ce comité.
Votre comité de négociation demeure résolu à obtenir un règlement négocié
Même si ces offres ne sont évidemment pas à la hauteur, nous demeurons résolus à négocier une convention collective qui répond aux besoins de tous les travailleurs et travailleuses des postes. Avec votre appui, nous pouvons y arriver.
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