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Ottawa – Ce matin, nous avons appris que des syndicats et des citoyennes et citoyens de la Nouvelle-Écosse ont dressé des lignes de piquetage devant l’établissement de traitement du courrier d’Halifax. En solidarité avec les travailleurs et travailleuses des postes, les manifestants ont permis aux employées et employés de rentrer au travail, mais ont empêché le courrier de sortir de l’établissement pendant quelques heures. Une action semblable se déroule aussi à l’établissement postal d’Edmonton.
Cette action survient après que plusieurs grands syndicats de la Colombie-Britannique et de l’Ontario ont perturbé la livraison du courrier en manifestant devant les établissements de traitement du courrier de Richmond, de Hamilton et de Windsor.
« L’harmonie dans les relations de travail ne s’impose pas au moyen d’une loi, déclare Mike Palecek, président national du STTP. Cinquante mille travailleuses et travailleurs syndiqués se sont fait interdire de piqueter devant les installations postales partout au pays. Toutefois, trois autres millions de travailleurs et travailleuses syndiqués sont toujours en mesure de le faire. Nous ne sommes pas seuls à vouloir défendre le droit à la libre négociation collective. »
Comme l’illustrent les manifestations à Halifax et Edmonton aujourd’hui en plus de Vancouver, Windsor et Hamilton cette semaine, plutôt que de régler le conflit à Postes Canada, le gouvernement de Justin Trudeau a cherché querelle à l’ensemble du mouvement syndical. « Causer du tort à l’un d’entre nous, c’est causer du tort à tous » est bien plus qu’un simple slogan.
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Pour obtenir de plus amples renseignements, communiquer avec :
Service des communications du STTP, 613-882-2742 ou media@cupw-sttp.org (anglais)
Lise-Lyne Gélineau, présidente, section locale de Montréal du STTP, 514-914-0350 ou lise-lyne.gelineau@sttpmtl.com (français).
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