Pionnière du STTP : Alice Boudreau
En juin 1976, Alice Boudreau a déboursé 300 $ pour acheter un contrat de Postes Canada. Elle a ainsi commencé sa carrière aux postes en tant que factrice rurale à contrat. Malheureusement, au fil des ans, tous les aspects de son travail se sont détériorés.
En 1996, elle a eu la chance de participer à l’assemblée de fondation de l’Organisation des courriers des routes rurales (OCRR). Puis, en 1998, elle a été invitée à l’assemblée générale annuelle de l’OCRR à Toronto. Elle y a participé en secret, craignant de perdre son contrat si Postes Canada venait à l’apprendre. Timide, craintive, ne sachant pas quoi faire, elle est entrée dans la salle de réunion et n’a jamais plus regardé en arrière.
Après la réunion, elle a déclaré : « Je me suis rendu compte qu’une réponse collective aux problèmes individuels d’une factrice rurale est la seule réponse qui ait un sens et la seule qui, à mon avis, peut porter fruit. »
Forte de cette prise de conscience et de sa quête de justice, Alice Boudreau a tracé la voie en tant que présidente nationale et porte-parole de l’OCRR, représentante régionale du STTP, et militante sur la Colline du Parlement. En 2002, lorsque les FFRS ont enfin obtenu le droit de se syndiquer, elle est venue travailler au bureau national du STTP et a participé aux négociations de la toute première convention collective des FFRS, en 2003.
Avec l’aide du Syndicat, les 20 années de persévérance d’Alice Boudreau ont permis aux FFRS de se joindre au STTP.